TPE-PME : 1 entreprise sur 3 pourrait disparaitre faute de repreneur en Ile de France
D’après l’étude de la CCI Paris Île-de-France « Panorama 2017 de la cession-reprise d’entreprise en Île-de-France », une entreprise sur trois a à sa tête un dirigeant de 55 ans ou plus, impliquant une problématique de transmission dans les 10 ans à venir.
En sommaire:
Typologie des entreprises à vendre
Potentiellement, ce sont donc 278 900 entreprises de moins de 50 salariés qui sont ou vont être concernées à court ou moyen terme par la problématique du changement de dirigeant. Ces entreprises sont réparties comme suit :
- 67 % n’ont aucun salarié
- 26 % ont 1 à 9 salariés
- 5% ont 10 à 49 salariés
- 2% ont plus 50 salariés
Si la problématique des « indépendants » n’implique pas le risque de perte d’emploi pour des salariés – 58 800 postes concernés pour les entreprises de 1 à 49 salariés – il n’en reste pas moins qu’il est particulièrement difficile pour eux de céder leur affaire ou leur clientèle (hors professions de type Assurances où la cession de portefeuille est classique). La disparition de leur entreprise n’entraîne certes pas la perte de postes salariés, cela fait toujours un « poste » en moins, qu’un chômeur ne pourra pas reprendre. Et ces indépendants sont tout de même 186 000…
Le marché caché de la vente d’entreprises
Autre point intéressant de cette étude (panorama 2017 cession entreprise idf), approximativement 60 % des transmissions d’entreprises se font sur le « marché caché » , contre 40 % sur le « marché ouvert ». Le « marché caché » est celui à travers lequel sont transmis les entreprises sans qu’il y ai eu d’information publique. On y retrouve les transmissions familiales, les transmissions en interne (reprise par un salarié) et les transmissions pour lesquelles les deux parties se sont rencontrées via un réseau ou un contact commun.
La typologie de ces entreprises qui seront sur le marché, ouvert ou caché, est très proche de celle des entreprises en activité :
- 65 % sont des entreprises de services
- 21 % des commerces
- 9 % des entreprises de BTP
- 5% des entreprises industrielles
Enfin, si les repreneurs potentiels sont semble-t-il plus nombreux que les cédants, ce qui pourrait paraître une bonne nouvelle, le point d’achoppement vient du fait qu’ils recherchent tous plus ou moins la même chose : une entreprise de services en bonne santé, avec un chiffre d’affaires important et dont l’activité constitue une niche. Or cela ne représente qu’une petite partie des entreprises actuellement proposées par le marché.
Retrouvez l’étude dans son intégralité sur le site de la CCI, ou en la téléchargeant directement ici : panorama 2017 cession entreprise idf.
Spécialistes de la cession d’entreprise, nous accompagnons et conseillons les chef(fe)s d’entreprise dans leurs projets de cession ou d’acquisition.